Augustin Bala en quête de l’expertise indienne

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Dans le cadre de la semaine Camerounaise de l’investissement en Inde, le maire de la commune de Yaoundé 5 a pris une part active lors de cette 19ème conférence économique, aux cotés de l’Agence de Promotion des Investissements, ,pour vendre l’attractivité de sa commune et du Cameroun, afin  d’inciter les investisseurs indiens à saisir les opportunités qu’offre l’Afrique en miniature.

Réaction

Augustin Bala, Maire de Yaoundé 5

«Nous avons eu de nombreux contacts très fructueux»

Logement sociaux, énergie solaire, recyclage des ordure, ect… il revient sur les retombées de cette mission économique en Inde.

Les grandes retombées de cette mission que conduisait Monsieur le Ministre des relations extérieures chargé du Commonwealth, mission à laquelle prenait part également les communes et villes Unies du Cameroun, les CVUC dont je faisais partie de la délégation qui était composée de quatre Maires, il y avait également le  l’API ( agence de promotion des investissements) qui était conduit par le directeur général et les cadres de cet important investissement .

Au niveau de la commune de Yaoundé V, nous avons eu des contacts très fructueux à trois points de vue ; d’abord du point de vue de la transformation des ordures ménagères, il y a des sociétés indiennes qui sont très intéressées par le marché camerounais de transformation des déchets; et c’est un dossier d’actualité qui pour nous révèle un grand intérêt, une grande urgence dans la mesure où nous connaissons tous l’état d’insalubrité à Yaoundé.

Alors il est qu’en même paradoxal que nous continuons à Yaoundé à collecter les ordures que nous déversons  dans une décharge sans pouvoir les transformer.  Nous sommes en marche de l’économie circulaire et nous perdons des revenus, des richesses, ainsi que des emplois, parce que ces ordures, ces déchets génèrent des emplois, parce que ces ordures génèrent des ressources autant pour les populations, pour des communes que pour l’état. L’une des entreprises indiennes  déjà basée en Guinée équatoriale s’est engagé à séjourner au Cameroun dans les prochaines semaines pour mieux explorer localement ce marché de transformation des déchets. L’autre point niveau de contact assez élevé c’est l’éclairage par énergie solaire, nous avons rencontré des entreprises indiennes qui font dans l’éclairage urbain par énergie solaire et nous nous sommes beaucoup intéressé parce que l’intérieur de nos quartiers est très obscure et l’éclairage par énergie solaire est une grande solution contre l’insécurité, et pour l’embellissement de nos villes, parce que nous constatonss que parfois lors des délestage la ville est dans le noir,  étant donné que lorsque nous avons l’électricité par énergie solaire nous serons toujours éclairé qu’il y ait délestage ou pas. Nous pensons également qu’il est temps qu’on améliore le cadre de vie des populations dans l’interland c’est à dire à l’intérieur des quartiers et des villages; que nous partions un peu des grandes avenues, des grandes routes et essayer de sortir ces sous quartiers de l’ornière, raison pour laquelle l’éclairage occupe une place de choix et nous avons invité ces entreprises à venir au Cameroun surtout dans le cadre de ma commune où nous pourrions immédiatement avec le budget 2025,  faire des provisions de crédits pour éclairer certains de nos quartiers par énergie solaire. L’ autre point de contact se situe au niveau des logements sociaux. Nous avons des terrains libre, disponible pour lesquelles nous proposons la construction des logements sociaux parce que nous avons beaucoup de jeunes cadres camerounais, même dans cette commune nous avons des jeunes cadres qui veulent des cas d’habitats décents est accessible à moindre coût. Nous avons également  eu deux ou trois entreprises qui font dans le logement social et qui se sont intéressés parce que nous leur avons dit que nous avons déjà des cités disposition et que nous pouvons leur trouver des privés qui pourront également constituer un grand marché pour eux. Il est important de mentionner que notre souhait à Yaoundé IV est d’améliorer l’habitat qui longe les principales rues, nous remarquons quand même qu’il y’a des maisons d’une autre époque qui ne mérite plus d’être situé à proximité des rues, d’où la nécessité d’améliorer la ville, afin qu’en y circulant nous ayons vraiment l’idéal que nous sommes dans la capitale. Pour ce faire nous avons beaucoup de familles autochtones qui ont des titres fonciers et qui pourrait entrer en négociation avec ces opérateurs privés pour améliorer leur habitat et se faire aussi des sources de revenus;  parce qu’en améliorant leur habitat, on pourrait par exemple concéder 50% pour celui qui vient et se prendre aussi 50%  pour la famille qui cède le terrain et se faire construire un logement décent qui peut non seulement les abrités, mais aussi leur générer des revenus. Donc voilà également un pan qui a intéressé les indiens et nous attendons certains groupes dans les prochains mois pour mieux explorer toutes ces opportunités d’investissement.

 

Propos recueillis par Tristan Ndongo

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